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Israël s’apprête à autoriser la vente et la consommation de CBD

israël s'apprête à autoriser la vente et la consommation de cbd

Israël envisage depuis plusieurs années de retirer le CBD de la liste des substances dangereuses, mais n’a jamais franchi le pas. Ce sera finalement bientôt chose faite, suite au feu vert donné par le comité chargé d’examiner les potentielles retombées de l’ouverture du marché du CBD auprès du grand public.

Le CBD autorisé, avec une teneur maximale de 0,3% de THC

En décembre 2021, le gouvernement israélien a formé un comité chargé d’examiner les répercussions que pourrait avoir la suppression du CBD de la liste des substances classées dangereuses.

Ce comité s’est notamment penché sur les réglementations relatives au cannabidiol appliquées dans d’autres pays. Le but étant de déterminer si parmi les politiques en place, certaines pourraient être appliquées au cadre réglementaire d’Israël. Le comité a également étudié les questions de sécurité et de santé, afin de déterminer les conditions requises pour légaliser l’import, la vente et la consommation du CBD en Israël.

Le rapport, rendant compte des résultats des diverses recherches menées, recommande le retrait du CBD de la liste des substances restreintes, à condition que sa concentration ne dépasse pas le seuil de 0,2% de THC. Le ministre de la Santé a suivi cette préconisation, mais a toutefois jugé préférable d’augmenter le niveau de teneur maximale à 0,3% de THC. À titre de comparaison, la limite en France est de 0,2%, contre 1% en Suisse.

Néanmoins, cette décision s’accompagne d’un délai de 2 ans, période durant laquelle des études approfondies seront menées sur certains produits dérivés. Ces recherches supplémentaires permettront de rassembler toutes les garanties nécessaires pour l’incorporation du CBD dans les aliments et les cosmétiques, notamment en prouvant qu’il ne présente aucun danger pour la santé publique.

Une volonté d’assouplir le cadre légal général du cannabis

“De nombreux préjugés subsistent sur la plante du cannabis” a déclaré le ministre de la Santé Horowitz, confirmant que s’il s’agit-là “d’une première étape requise, et certainement pas la dernière, dans la régulation du marché du cannabis et le changement de l’attitude générale à l’égard de ses effets et de ses bienfaits”.

Dans le même temps, la dépénalisation du cannabis est également au cœur du débat politique. Si le nouveau projet est approuvé, la consommation récréative par les adultes ne sera plus considérée comme une infraction pénale. Une autre décision qui fait écho à cette volonté de faire bouger les lignes, et de “remettre Israël à l’avant-garde  de l’industrie”, comme le défend Sharren Haskel, députée du parti Nouvel espoir.

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