Shopping Cart

Le Temple du CBD français

Logo White

Le CBD, un espoir contre la schizophrénie ?

schizophrenie puzzle

La schizophrénie est une des nombreuses maladies qui touchent le cerveau et altèrent la santé mentale chez le sujet atteint.

Longtemps mal considérée, on en sait aujourd’hui beaucoup plus sur elle et les médicaments ont évolué.

Malgré tout, ces derniers provoquent beaucoup d’effets secondaires et le traitement est lourd.

Est-ce que le CBD, et cela même si le cannabis est souvent accusé de la déclencher à cause du THC, pourrait améliorer le quotidien des patients, ou même les soigner ?

La schizophrénie, une maladie méconnue

Faisant partie des troubles psychotiques, la schizophrénie est à la fois très populaire, et pourtant très mal connue.

Souvent confondue avec les troubles dissociatifs (personnalités multiples), elle souffre de nombreux clichés et les malades en sont les premières victimes.

Ce que l’on en sait, c’est que la schizophrénie touche environ 600 000 personnes en France et provoque le décès de 10 % d’entres eux, souvent par suicide.

Le diagnostic doit donc être fait rapidement afin de proposer un traitement adéquat. Certains signes peuvent alerter et doivent donner lieu à une consultation rapide.

Quels sont les symptômes de la schizophrénie ?

La schizophrénie apporte avec elle tout un panel de manifestations, aussi bien physiques que psychiques.

En psychiatrie, on distingue trois grandes familles :

  • les symptômes positifs ;
  • les symptômes négatifs ;
  • les symptômes cognitifs.

Les symptômes positifs

Ce sont des symptômes qui ne sont pas observables chez un patient sain. Ils s’ajoutent aux fonctions mentales classiques. Cela peut être des hallucinations visuelles et/ou auditives, des troubles psychomoteurs et de la pensée, du langage, des délires de persécution, de la paranoïa, de la mégalomanie…

Les symptômes négatifs

Les symptômes négatifs sont plus compliqués à repérer pour établir un diagnostic de schizophrénie. Ce sont des troubles qui affectent les comportements habituels.

Cela peut se manifester par la démotivation, une apathie, un retrait social…

Le problème majeur avec ces troubles, c’est qu’ils peuvent passer pour de la paresse, ou bien pour une crise d’adolescence, repoussant la découverte de la maladie.

Les symptômes cognitifs

L’altération de la fonction cognitive est également une marque de la pathologie. La concentration, le raisonnement logique, le langage, la compréhension, se trouvent souvent diminués.

Cela pose souvent problème pour le travail, les études, mais aussi pour la vie de tous les jours et la communication.

Toutefois, ce déclin est heureusement souvent mineur.

Les symptômes de la schizophrénie sont cycliques et se répètent tout au long de la vie du patient. Il existe trois phases :

  • la phase prodromique ;
  • la phase active ;
  • la phase résiduelle.

La phase prodromique correspond aux signes avant-coureurs de la schizophrénie, ceux qui vont « prévenir » la phase suivante, dite active.

Cette phase comprend les symptômes psychotiques, comme les hallucinations, les délires, les troubles physiques et/ou mentaux. Cette phase peut se répéter une ou deux fois dans la vie ou plus.

Tout cela régresse pendant la phase résiduelle, ou les patients schizophrènes se calment et se replient sur eux-mêmes.

Traitement de la schizophrénie

Contre la schizophrénie, les seules solutions sont de calmer les symptômes et de soutenir le malade. Lui faire garder le lien avec la réalité, et surtout lui apporter de quoi vivre le plus normalement possible.

La famille a donc un grand rôle à jouer, ainsi que l’équipe médicale. Cette dernière se compose bien entendu de psychiatres et psychologues, mais aussi d’infirmières, travailleurs sociaux…

Des séances de psychothérapies (groupes ou seul) sont au programme.

Du côté des médicaments, on retrouve les antipsychotiques accompagnés de régulateurs d’humeur, ainsi que de médicaments pour éviter les effets secondaires des antipsychotiques.

La traitement de la schizophrénie est donc très lourd avec beaucoup de désagréments.

Le CBD, dans ce cas précis, devient une alternative intéressante. Voyons ce qu’en disent les études.

Cannabis et schizophrénie

Avant de voir si le cannabidiol est efficace pour cette maladie et contre les effets secondaires des antipsychotiques, il est important de tirer au clair l’effet du cannabis récréatif sur elle.

Car il y a un débat sur le sujet. En effet, les chercheurs se demandent si le cannabis ne favoriserait pas la schizophrénie, ou bien, si, au contraire, les personnes schizophrènes n’étaient pas naturellement plus attirées que les autres par la consommation de stupéfiants.

Ou bien, est-ce un hasard, la maladie se décélérant souvent à l’adolescence, période où justement on est plus exposé aux drogues et surtout au cannabis ?

On sait que le THC est un des nombreux cannabinoïdes mais aussi une molécule psychotrope, qui a tendance, chez les personnes atteintes, à favoriser les délires et les hallucinations.

Beaucoup pensent aussi que le cannabis a un effet délétère sur la santé mentale.

Les chercheurs et médecins ont alors pensé, dans un premier temps, qu’il aiderait à l’apparition d’une maladie déjà existante. C’est d’autant plus vrai que le cannabis récréatif contient peu de CBD, qui protège contre les effets psychotropes du THC.

D’autres ont émis l’hypothèse que la fragilité des schizophrènes les amène à l’utilisation de ces substances pour se sentir mieux.

Quoi qu’il en soit, et même si la question est encore débattue, il est certain que l’usage de cannabis n’est pas recommandé chez les schizophrènes, ou chez les personnes qui ont un cas dans leur famille.

CBD, schizophrénie : une réponse aux troubles ?

Les effets du cannabidiol sur la schizophrénie font l’objet de nombreuses études. Mais c’est une maladie difficile à soigner. Pour bien faire, il faudrait connaître l’origine pour prendre le problème à sa source.

Mais cette pathologie est plurifactorielle. Elle peut avoir de nombreuses origines, dont certaines ne sont pas encore bien établies. Parmi elles, on peut recenser :

  • la génétique ;
  • le stress ;
  • les inflammations.

Le cannabis est également, comme nous l’avons vu plus haut, peut-être la cause du déclin de la santé mentale (THC).

Au vu des ces informations, le CBD est donc un candidat idéal pour des études sur ses effets sur les symptômes psychotiques, mais aussi sur l’origine même de la maladie.

Pour rappel, le CBD est un très bon anti-inflammatoire. Il agit également sur l’anxiété et mieux encore, à des doses plus élevées que celles du THC, il inhibe l’action psychotrope de ce dernier.

L’origine de tous ces bienfaits ? Notre système endocannabinoïde, qui régule et équilibre l’organisme. Le CBD active alors certains récepteurs qui vont envoyer des messages, notamment au système nerveux.

En savoir plus

Il est donc tout indiqué pour calmer les crises et éviter qu’elles n’apparaissent, en intervenant directement sur le système endocannabinoïde.

Mais les chercheurs ont voulu savoir si le CBD pouvait avoir des effets plus importants, et s’il pouvait remplacer certains traitements. La recherche à ce sujet est pour le moment assez pauvre, mais ouvre des pistes à explorer.

CBD en traitement unique

Une étude qui date de 2012 a voulu traiter des patients schizophrènes avec uniquement du CBD. Pour prouver ou infirmer son efficacité, les participants ont été divisés en deux, un groupe ayant reçu du CBD, l’autre des antipsychotiques. Surprise, les effets entre le traitement classique et le cannabidiol se sont révélés être équivalents.

Seule différence entre les deux : il semblerait que le cannabidiol (CBD) provoque moins d’effets secondaires.

Si cette étude semble prometteuse, il faut tout de même faire attention. Elle ne porte que sur 37 patients, ce qui n’est pas assez pour officialiser son efficacité.

CBD en complément des antipsychotiques

Une autre utilisation potentielle du CBD pourrait se trouver dans le soulagement des effets secondaires des antipsychotiques.

Si le traitement avec ces médicaments évite les crises, il provoque chez les patients d’autres désagréments indésirables.

Tout comme pour le cancer, ou le cannabis thérapeutique est utilisé pour calmer ces fameux effets secondaires, le CBD trouverait également son rôle pour adoucir le quotidien des personnes schizophrènes, toujours selon l’étude citée plus haut.

Mais quid du cannabidiol comme complément antipsychotique ?

C’est une piste qui est en train d’être explorée. Hormis l’étude de 2012 et d’autres dans la même veine, nous n’avons pas assez d’éléments en main pour affirmer que le CBD sera un bon complément contre les psychoses. Néanmoins, au vu de ses vertus et bienfaits sur nos neurones, notre cerveau et notre anxiété, il est tout de même bien placé pour éviter ou calmer les crises.

Il est à noter que le cannabis thérapeutique, avec du THC, fait également l’objet d’étude pour un futur traitement.

Schizophrénie et anandamide

Ah l’anandamide. On en parle beaucoup. Elle fait partie du système endocannabinoïde (c’est un cannabinoïde présent dans notre organisme). Il se trouve qu’on a remarqué une corrélation entre son taux dans le cerveau et les psychoses.

Comment prendre du CBD pour diminuer les symptômes de la schizophrénie ?

Il est désormais possible de trouver facilement du CBD de bonne qualité, même sur des sites français.

La question principale reste : lequel ?

Il existe différentes formes de CBD. L’huile de CBD, les infusions au CBD (thé, tisane), les gélules…

Difficile de faire son choix.

Les infusions ont l’avantage d’être faciles à préparer et peuvent devenir un rituel en fin de repas.

Les gélules, elles, sont pratiques, notamment quand on veut bien contrôler son dosage.

Mais la forme qui a le plus d’adeptes reste l’huile. Facile à prendre en sublinguale, elle agit très vite permettant ainsi de calmer les crises d’anxiété.

Attention cependant, il faut la choisir correctement (tout comme les autres produits). En effet, préférez de l’huile de CBD biologique et full Spectrum. Ce dernier critère a son importance. Une huile spectre complet permet de profiter des vertus du CBD, mais également d’autres cannabinoïdes moins connus (tous légaux).

Ils fonctionnent alors en synergie pour apporter le meilleur du chanvre et être encore plus performant.

Bien entendu, le taux de THC ne doit pas, lui, dépasser les 0,2 %.

Ces différents types de CBD peuvent passer pour complément alimentaire, mais si légalement, il est interdit de les considérer comme tel.

En savoir plus

Logo White