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Le Temple du CBD français

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CBD et dépression : guérir les maux invisibles

depression

Souvent sous-estimée, mal connue et mal comprise parfois même par le personnel médical, la dépression n’en reste pas moins une pathologie lourde, aux conséquences parfois graves.

Quand elle est reconnue, les malades sont traités avec une médication assez lourde. C’est pourquoi on cherche activement des solutions plus douces pour aider, ou même soigner, ce trouble mental. C’est ici que le CBD rentre en jeu. Déjà populaire pour son action sur l’anxiété, il est le candidat idéal. Alors le CBD pour lutter contre la  dépression, bonne ou mauvaise idée ?

Comprenez (enfin) la dépression

Les chiffres sont alarmants. Une personne sur cinq souffre ou souffrira de dépression au cours de sa vie. Mal comprise et surtout mal vue, autant par le personnel médical que par l’entourage, elle peut ne jamais être traitée.

Et pourtant . Non contente de gâcher la vie des personnes atteintes, la dépression peut aussi conduire à la mort. Car oui, c’est une maladie létale, et cela, tout le monde semble l’ignorer ou l’avoir oublié, malgré les 5 à 20 % de personnes souffrant de dépression qui se suicident.

C’est énorme, d’où la nécessité de prendre en charge le plus tôt possible, et de faire un travail d’éducation avec l’entourage.

Des symptômes dépressifs parfois difficiles à identifier

Souvent, les personnes dépressives sont assez mal vues. Il arrive qu’on prenne la maladie pour de la paresse, ou pire, qu’on demande aux gens de se secouer, comme si c’était possible.

C’est mal connaître ce trouble mental. Apprendre à reconnaître les signes permet d’éviter le pire et de sortir la personne de cet enfer. Et c’est souvent les proches qui doivent réagir, car un malade, lui, aura rarement la force.

Les symptômes de la dépression ne sont pas toujours facilement identifiables, mais voici ce qui peut mettre la puce à l’oreille :

  • insomnie ;
  • fatigue, en particulier le matin ;
  • perte d’appétit ;
  • tristesse presque permanente ;
  • anhédonie : perte de l’élan vital, absence de sentiments face aux activités agréables ;
  • difficulté à se concentrer, troubles de la mémoire et de l’attention ;
  • angoisses ;
  • idées de mort, de suicide ;
  • un ralentissement psychomoteur.

Le diagnostic

Cliniquement, établir un diagnostic est loin d’être simple. Le patient doit présenter une humeur dépressive et quatre des symptômes ci-dessus. Une échelle est également utilisée pour évaluer la sévérité des symptômes.

Mais ils sont tellement généralistes que ça reste compliqué à trouver, et parfois confondu avec d’autres troubles (bipolaires par exemple).

Une fois la dépression détectée, il faut faire une prise en charge rapide du patient.

Mais ça vient de quoi, la dépression ?

La dépression est une maladie mystérieuse. Son origine est difficile à établir. Cependant, certains facteurs sont bien identifiés comme pouvant être à l’origine du mal-être des patients.

La génétique

Si les gènes ne sont pas en cause, un des facteurs de la dépression peut tout de même être génétique. Certains génomes nous rendent plus vulnérables.

De plus, les risques de faire une dépression augmentent quand un membre de sa famille est touché.

L’environnement et les facteurs sociaux

C’est bien connu (et logique), plus la vie que nous menons est compliquée, plus nous vivons de drames, plus nous risquons d’être déprimés.

S’ajoute à cela notre environnement. La pauvreté, une famille dysfonctionnelle, le harcèlement, peuvent conduire à un état dépressif.

Les hormones

Les maladies endocriniennes peuvent amener, via un déséquilibre hormonal, de la tristesse, apathie, idées noires.

C’est aussi le cas chez les femmes où la fluctuation des hormones déclenche souvent des troubles de l’humeur, accentués lors de certaines périodes du mois, mais aussi pendant et après la grossesse (baby-blues, dépression post-partum).

Les médicaments

Certains médicaments ont des effets secondaires qui touchent l’humeur, et où la dépression est un risque. Il faut bien se renseigner avant un traitement, et signaler au médecin si on souffre, ou qu’on a souffert de dépression.

Les troubles psychiatriques

La santé mentale joue énormément dans la dépression et certaines maladies apportent avec elle les troubles de l’humeur. C’est le cas chez les personnes bipolaires, schizophrènes, mais aussi chez celles atteintes d’anxiété.

Un événement douloureux

Parfois, il suffit d’un événement pour que la dépression s’invite dans notre vie. Une maladie (aiguë ou chronique), un deuil, une rupture, une perte d’emploi.. Et on n’arrive pas à se relever.

Certains comportements peuvent également être cités. C’est le cas de la consommation d’alcool ou de drogues. Cependant, on ne sait pas très bien à l’heure actuelle, s’ils entraînent une dépression, ou si ces agissement sont le fait de la maladie. Cela dépend du patient et ce sera aux professionnels de trancher.

Traiter la dépression

Lutter contre la dépression n’est pas chose facile. Cela prend du temps, plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le traitement sera divisé en deux thérapies :

  • les médicaments
  • un suivi psychologique.

La médicamentation classique repose sur des antidépresseurs. Parmi eux, certains ont la capacité d’éviter le recaptage de la sérotonine (FAQ). Les interactions de recaptage permettent de réguler le taux de sérotonine dans le cerveau. En effet, ce taux joue un rôle dans la dépression et la cause ou la favorise (attention, ce n’est pas la seule raison, c’est une maladie multifactorielle).

Cela ne vous rappelle rien ? Et si vous regardiez du côté du système endocannabinoïde ?

Le suivi psychologique quant à lui sera composé de séances de thérapie, en groupe ou seul. Il sert de soutien et aide à affronter ses problèmes.

Bien entendu, les proches ont également un rôle important à jouer pour aller vers la guérison.

Cannabis et dépression, attention

Petit aparté pour parler du cannabis et de son rôle dans la dépression. Notez que nous allons parler dans ce paragraphe de cannabis récréatif, pas thérapeutique.

Ce type de produits contient beaucoup de THC, il est aussi parfois trafiqué.

Il existe une causalité entre la consommation de cannabis et les troubles mentaux, dont la dépression.

Si on ne sait pas encore, à ce jour, s’il est la cause ou la conséquence, son usage est tout de même vivement déconseillé, surtout si on a de la famille proche victime de ces pathologies, d’anxiété…

Le CBD peut-il soigner les troubles dépressifs ?

Venons-en (enfin) au fait. Le cannabidiol peut-il, oui ou non, traiter la dépression ?

La réponse n’est pas simple. Si beaucoup voient en lui un remède miracle, la réalité est malheureusement moins optimiste.

D’autant plus dans les maladies où plusieurs facteurs jouent un rôle, comme l’environnement par exemple. Le CBD ne peut pas lutter contre le passé ni faire revenir l’être aimé.

Mais rassurez-vous. Il a tout de même des qualités et peut-être pertinent en tant que traitement de la dépression. C’est d’autant plus intéressant qu’il ne provoque pas (ou très peu) d’effets secondaires des autres médicaments. Alors, le CBD contre la dépression , bonne idée ou fausse promesse ?

Comment agit le CBD sur les troubles anxieux

On le sait tous maintenant, le CBD aide à réduire le stress, l’anxiété, les crises de panique.

Il a aussi une action bénéfique sur notre sommeil et notre bien-être en général.

C’est là qu’il est intimement lié à la dépression, qui est plus fréquente chez les personnes anxieuses. En réduisant ces émotions, le CBD permet de réduire la fréquence et l’intensité des idées noires et aide à se sentir mieux.

Et cela, on le doit à son action sur le système endocannabinoïde, qui régule notre organisme, notre humeur, en activant ou désactivant certains récepteurs comme le CB1.

Il empêche également la recapture des neurotransmetteurs, comme la sérotonine. Tout comme les antidépresseurs classiques, les effets secondaires en moins. Mais est-il aussi performant ou apporte-t-il seulement un soutien ?

Des études mitigées (mais prometteuses)

Bien entendu, le CBD contre la dépression a éveillé la curiosité des chercheurs, qui se sont mis à la tâche.

Par exemple, cette étude qui date de 2019 montre que sur les rats, le CBD administré à hauteur de 30 mg/kg , passaient plus facilement le test de nage forcée (oui, car c’est ainsi qu’on mesure l’état dépressif chez le rat).

Cette étude vient confirmer le résultat d’une autre qui date de 2010, cette fois-ci chez les souris. Le dosage de 30mg/kg semble être le bon (en tout cas chez les souris et les rats), puisque là encore, le temps d’immobilité en nage forcée a diminué.

En 2016, toujours chez les souris, les chercheurs ont également pu constater l’augmentation du taux de sérotonine après la prise de cannabidiol.

Reste maintenant à continuer la recherche et faire des essais cliniques chez l’homme.

Comment prendre du CDB en cas de dépression ?

Les personnes souffrant de cette maladie doivent, on l’a vu, impérativement se soigner. Mais le traitement de la dépression rebute souvent.

Peur de devenir “accro”, effets secondaires… de nombreuses personnes sont à la recherche d’alternatives plus naturelles.

Et si les effets du CBD comme antidépresseurs ne sont pas encore totalement confirmés (sauf chez la souris) , il n’en reste pas moins qu’il est efficace sur l’anxiété,  pour réguler le taux de sérotonine et soulager les symptômes de la dépression.

La forme la plus efficace semble être l’huile de CBD. Sa prise sous la langue permet d’avoir un effet très rapide, utile en cas de panique par exemple.

L’huile de CBD prise régulièrement, full spectrum et bio est donc un bon compromis.

Il existe également des gélules et des infusions, plus légères mais dont les effets sont plus durables.

N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin.

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